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dimanche 12 juillet 2020

Le village de Niamé









Niamé a été ma mascotte de classe cette année: c'est une poupée de chiffon , type africain, que j'ai acheté en brocante l'année dernière.




J'ai crée avec les élèves de ma classe, une histoire , afin de réaliser un village africain: Niamé et le village sans eau.

Pour réaliser ce village , j'ai fait de la récup, notamment des boites cylindriques , pour simuler les cases africaines, mais aussi des flacons de yaourts à boire, ou encore des chutes de tissus africains.

Nous avons d'abord réalisé les cases, et surtout les décors des façades en graphisme . Ceux ci ont été faits sur des feuilles de kraft à plat, avec un répertoire de graphisme, puis, les feuilles ont été collées au scotch double face sur les boîtes cylindriques.


Les toits ont été faits avec des bandes de rafia , collés sur un grand rond de papier Canson, , enroulé en cône.







Nous avons teint le papier Canson couleur ocre, avec les aquamarkers de chez Action (cf article de Noël).

Une mention spéciale sur la case de notre sorcier du village (le sorcier Boutou), qui a été réalisée à partir d'une boîte cylindrique un peu plus haute et le toit est celui d'une bouteille de Chianti. La boîte a été évidée et sciée par le mari de ma collègue Claudia. Les enfants ont réalisé les décos de façades : les masques et les serpents en pâte Fimo



Toutes les cases ont été regroupées sur une maquette. 



Du coup, qui dit case du grand sorcier , dit Grand Sorcier: c'est justement ma collègue Claudia , qui l'a réalisé avec les enfants de ma classe.


Un flacon de yaourt à boire + un rouleau de papier toilette au dessus + des cônes tasses à café + des plumes + du tissu africain + du masking tape + des perles à enfiler et des petites branches pour les bras , et hop le tour est joué .... Voici le sorcier Boutou.

Mais il nous manquait du monde pour peupler ce village , des habitants. Il nous a fallu des boules de polystyrène , des flacons de yaourts à boire + des chutes de tissus africains variés pour faire ces villageois.
Les enfants ont d'abord peint les têtes  avec des pics à brochettes comme des cake pops.


Puis nous avons assemblé les têtes sur les flacons de yaourts à boire, et envelopper le tout avec les chutes de tissus africains.




Il fallait créer de la variété donc plusieurs poupées africaines différentes.




Les enfants ont aussi crée des arbres à partir de rouleaux d'essuie-tout et des branches d'arbres pour essayer d'en faire des baobabs. Ils ont ensuite été enduits de Gesso puis peints en marron. Une fois secs, j'ai collé dessus des animaux en plastique pour donner encore plus d'authenticité au village.


Avec ma collègue Claudia , les enfants ont aussi réalisé un puits à partir d'une boîte de chocolats évidée et d'une capsule de café pour faire le seau.



Une fois tous les éléments de décors crées,  je prends en photo ou je filme les scènes sur fond vert, ce qui me permet d'insérer des photos de décors de fonds , en l'occurrence ici de la savane, photos prêtées par ma directrice , qui a eu l'occasion d'aller au Kenya. Inconvénient de cette méthode, cela fait disparaître les éléments verts (les feuilles , les serpents)... à moins de le faire sur fond bleu. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

Les voix des enfants qui vont raconter l'histoire, sont enregistrées séparément avec un Ipad , puis le film est monté sur Imovie, en juxtaposant les voix sur les photos ou les séquences filmées.



















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